Publié 10 novembre 2020
dans ( Brumes )
Elle disait : Il faut …
Il faut …
Il faut …
Je ne sais plus
Que j’aille là
Que je vois ça
Il faut il faut il faut
Elle avait
Sa façon
Ses yeux
Douceur
Décision
Mais tout ça croulait sous la sagesse
Je voulais me laver à ses caresses
Elle disait : Je veux …
Je veux …
Je veux …
Je ne sais plus
Ça et ça
Quoi ou quoi
Je veux je veux je veux
Elle avait
Sa façon
Ses yeux
Ardeur
Abandon
Tout ça croulait sous ses caresses
Je ne voulais pas y voir la tristesse
J’avais
Ma façon
Mes yeux
Candeur
Dérision
Je sais maintenant qu’il faut
Bien se méfier de certains mots
Je sais maintenant qu’on peut
Mêler beaucoup dans certains yeux
Dans certains mots
De certains yeux
Publié 8 novembre 2020
dans ( Brumes )
J’ai rampé longtemps vous savez
L’automne, les hivers, l’été
J’ai traversé
Des rayons de fumée
Détruit
Quelque chose du passé
Et la femme …
A vrai dire, je n’y crois plus vraiment
Maintenant que la nuit …
C’est la folie ma compagne
Qui m’accompagne
Elle comme un diable vous voyez
L’automne, les hivers, l’été
J’ai reculé
Une ombre soufflée
Remis
Du bois sur le bûcher
Et la flamme …
A vrai dire, je n’y crois plus vraiment
Maintenant que la nuit …
C’est la folie ma compagne
Qui m’accompagne
Toujours souffert vous le sentez
L’automne, les hivers, l’été
Je suis resté
En être prostré
Reconduit
Où j’avais commencé
Et la femme …
Publié 1 novembre 2020
dans ( Brumes )
Sortez la grande table aux honneurs
Nappez-la de sa plus belle parure
Frottez, demoiselles, mettez du cœur
Que votre courage se fasse dorure
Faites revivre nos plus beaux habits
Je veux que cette demeure suinte la vie
Lavez verres, bois, sols et plafonds
Astiquez et dans les règles de l’art
De fond en combles de combles en fond
Que ces murs soutiennent mon regard
Faites reluire nos vieilles armoiries
Je veux bannir le non, encenser le oui
Ouvrez des bouteilles du meilleur vin
Adieu simplicité, bonjour succulence
Et que l’on me prépare ce grand festin
Il faut que ce soir soit excellence
Mettez les petits plats dans les grands
Je veux déterrer notre belle vie d’antan
Et que l’on serve du miel pour le prince
Que l’on ressorte ce sourire onctueux
Comme nous n’en avons pas deux
Ne mordons pas la main qui nourrit
On reconnait l’arbre à ses fruits
Et que l’on serve du miel pour le prince
Que l’on ressorte ce sourire onctueux
Comme nous n’en avons pas deux
Publié 20 septembre 2020
dans ( Brumes )
Quelques mots
Ce ne sont que quelques mots
Pas ceux qui me brûlent les doigts
Et que j’ai dû remâcher tant de fois
Quelques lignes
Ce ne sont que quelques lignes
Des petites gouttes d’encre dans un océan
Des bourgeons pourrissant dans un printemps
Une lettre voilée
Une lettre voilée
Ce n’est jamais qu’une lettre voilée
Que je t’envoie de mon ennui
Où l’automne soudain a fleuri
Que je t’envoie de ce Paris
Où je me restreins à la vie
Pas ceux qui me brûlent les doigts
Pas ceux qui me brûlent les doigts
Publié 1 septembre 2020
dans ( Brumes )
Je crois que cette lune nous a gâtés
Comme si nous nous étions trouvés nus
Je t’ai écouté quand t’as pleuré
Je t’ai donné quelques idées reçues
Nous nous réveillerons demain
Matin
Ensemble
Et tu le vois bien
Que c’est pour rien
Que tu trembles
Nous nous réveillerons demain matin ensemble
Nous avons abattu une cloison il me semble
Nous nous réveillerons demain
Matin
Ensemble
Et tu le vois bien
Que c’est pour rien
Que tu trembles
Publié 28 août 2020
dans ( Brumes )
Les caïds de la cour
Avaient leurs vies à eux
Moi je m’arrangeais pour
Me trouver loin d’eux
John Wayne
Dans les westerns
Le proviseur
Et la femme du proviseur
Certains parlaient sexe
Toutes les nanas à draguer
J’écrivais des textes
Pas encore sur du papier
Steph plus Gaëlle
Égal Amour Éternel
Le proviseur
Et la femme du proviseur
Je suis parti comme on partait
Pour suivre ce temps qui fuyait
J’ai oublié comme il le fallait
Le proviseur
Et la femme du proviseur
Le proviseur et la femme du proviseur
Publié 26 août 2020
dans ( Brumes )
Asphalte filant sous les roues
Le sol comme de la sciure
L’air fourbissant les joues
Les grandes voitures
Gino
Nico
Le p’tit Johnny
Leur Californie
Les temples et leurs trésors
Les saisons de la mousson
Le courage comme passeport
Et la télévision
Julie
Julie
Julie Martini
Confins de son Asie
La peur les insomnies
L’ennui et la jalousie
Les hypocrites les cons
Et la télévision
La terre de l’ineptie
Les murs de l’inertie
Lito
« Mon cher Lito … »
Le fils Salfini
Toujours au nid
A Castel Fini
« Mon cher Lito,
Comme j’ai un moment ce soir, je réponds enfin à tes mots. Tu ne vas sans doute pas le croire, mais quelqu’un ici connaît Azzurro … »
Publié 24 août 2020
dans ( Brumes )
De flamme et de feu
Mes jours glorieux
Je marchais, marchais avec la liberté
Tel un agneau ivre de ses journées
Le mensonge
Le mensonge
Il est dans mes veines
Dans mon sang
Et parfois je saigne
Fatalement
D’art et de poésie
Mes années vernies
Je ne faisais, faisais que c’que j’aimais
Avec les personnages que je créais
Le mensonge
Le mensonge
Il est dans la ville
Dans ce pays
On est versatiles
Agiles aussi
D’argent et d’or
Mon petit coffre-fort
Je t’ai rencontré à côté d’une église
Tu t’es mise à fouiller ma valise
Le mensonge
Le mensonge
Il est dans nos yeux
Dans nos vies
On est amoureux
On se l’est dit
Publié 11 mai 2020
dans ( Journal intime )
Je l’aime et …
Blottis l’un contre l’autre.
Ce refuge pour nos deux cœurs, le creux d’un grand chêne.
Le creux d’un grand chêne.
Celui de la forêt chante pour notre ancienne peau.
Publié 10 mai 2020
dans ( Journal intime )
Je l’aime et …
Parce que c’est un violent désir de lichens qui nous meut. Le monde mystérieux.
Parce que cet entrelacement de branches est plus qu’un jeu chatouilleux. Le monde mystérieux.
Parce que renards, furets, rouges-gorges curieux vont à qui mieux mieux. Le monde mystérieux.
Parce que la découverte de nos clairières est plus qu’un voeu pieux. Le monde mystérieux.
Parce que ce qui peut seul nous rafraîchir est là-haut derrière ce bleu. Le monde mystérieux.
Parce qu’au ciel atteint reviendra le monde. Ce monde qui gronde. Le monde …
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