Je suis retourné dans notre vestiaire
Avec ses bancs ses porte-manteaux
Je suis retourné dans notre vestiaire
Le vide des bancs des porte-manteaux
Et c’est là seul dans le silence
Que j’ai entendu des sifflets des bravos
Alors encore une fois le blues
J’ai pensé à tout ce que j’ai perdu
Alors encore cette fois le blues
A tout ce que j’ai gagné et perdu
Oui c’est toujours comme ça le blues
Ce qui est là et pourtant ne l’est plus
Et j’avais bien une fière allure
De repenser à notre beau palmarès
Et j’avais bien une fière allure
De m’envelopper avec cette tristesse
Et de frissonner aux seules caresses
Que voulait me prodiguer sa torture
Hey Patrick, le vestaire désert me semble très juste comme un symbole du Blues. Le palmarès, les bravos, la gloire,le frisson des caresses, tout est Blues, puisque tout ça n’est plus. Si c’était ça la vie, un blues, en douze mesures, qui frappent, presque interminables.
My friend you got High spirit of the blues. Really. See you soon Patrick.
Oh, ça me fait plaisir ce que tu dis là. J’ai écouté souvent le blues et en le réécoutant encore et encore ( les grands bluesmen et blueswomen américains ), on s’aperçoit de la force de leurs paroles, qui sont pourtant simples d’apparence. Et j’aime ça. Et tu as raison, tout est blues.
Thank you. See you soon Claude.