De l’intérieur de l’habitacle
Il allait la vitesse de croisière
Slalomant entre les étoiles
Ou les bateaux de corsaires …
Ses hommes étaient courageux
Avaient fière allure, sacrebleu !
Le plus souvent
Il tenait la barre
Par tous les vents
Quart après quart
Et jamais forban
Ne mit en défaut le courage
De son valeureux équipage
Jamais flibustier, voyou
Ne vînt souiller la proue
La fabuleuse corne
De La Licorne …
Entre les murs de sa cachette
Il égrenait les secondes
En attendant que s’arrête
Le vacarme sur son monde
C’était aussi à cette époque
Qu’il imaginait leur maison
Caravelle ou bien galion
Vaisseau de Kirk et de Spock …
Mais certains moments de tempête
Il égrenait les secondes
En attendant que s’arrête
Ce vacarme sur le monde
Très belle évocation de nos mythes et de nos rêves, de nos enfances aussi. Très émouvant. Rendez-moi la Licorne, rendez-moi l’Hispaniola, rendez-moi même Star Trek. Tout plutôt que maintenant. Plus qu’émouvant. Du moins je le ressens ainsi.
Oui, c’est ça, ce que je ressens aussi, tout plutôt que maintenant, que j’ai perdu la majeure partie de mes capacités à rêver.
Et D’Artagnan, et Phileas Fogg …
Merci Claude.