Celui d’une mer du même pastel que le ciel
Celui de la famille unie sous un arc-en-ciel …
Marchait rue chaussettes trouées
Ongles de pieds bien aiguisés
Blouson sale, sale de paresse
Absence de cœur sur le faciès
Passait antique porte en bas
Geignait escalier chaque pas
Fermait toutes fenêtres volets
Sur sa forte odeur de sainteté
Se fixait quelque rire mauvais
Dans le miroir du jour éteint
Le souffle court se couchait
Draps gris et maculés de vin
Quand se confondent les désirs et les pertes
Quand se confondent les désirs et les pertes
Alors des pensées déboulent en pagaille
Comme plaquées sur l’obscur papier peint
Alors des rêves viennent vaille que vaille
Sous forme de vieux, de très vieux dessins
Celui d’une mer du même pastel que le ciel
Celui d’une maison et son soleil de feutre orange
Celui de la famille unie sous un arc-en-ciel
Celui d’un triangle vert et la blancheur de l’ange
Toute l’amertume de souvenirs poisseux…
La période le veut sans doute.
Parfois, c’est à vomir.
Parfois seulement…
¸¸.•*¨*• ☆
Je parlais de mes souvenirs hein, pas de tes vers…
C’est peut-être la période oui. Une période de l’année, une période de la vie, de fête triste. Moins d’avidité, plus d’acidité.
Merci Celestine. Bises.
J’aime énormément certaines expressions, le soleil de feutre orange, le triangle vert et la blancheur de l’ange. Couleur de la mer, couleurs de l’amer comme dit notre Celestine commune, mais pas commune. A bientôt.
Des couleurs de dessins d’enfants. Le temps qui a passé leur a donné de l’amertume.
Merci les amis.