Je l’aime et …
Je suis le gardien de la flamme. Il y a une flamme et j’en suis le gardien.
Il y a une flamme, mais je suis un saxophoniste sans instrument, sans souffle. Un souffle sans chaleur. Il y a une flamme mais je suis un joueur sans jeu, sans enjeu. Une nuit sans rêve, une vie sans toi.
Je suis le gardien de la flamme. Il y a une flamme, je la garde, la regarde.
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Tes cheveux sur mon front, ta chaleur m’enveloppe, ton souffle sur ma joue, un souvenir de souffle, ton « Je t’aime » à mon oreille, ce « Je t’aime » sur tes lèvres, un souvenir de lèvres.
… … … … … …
Je suis trempé jusqu’aux os par cette pluie qui a cessé, qui a séché depuis longtemps, ébouriffé par ce vent qui s’est tu depuis longtemps, ébloui par ce soleil qui s’est couché depuis longtemps comme je suis émerveillé par cette neige qui a fondu, a disparu depuis longtemps.
… … … … … …
Mon idée était de construire quelque chose de neuf. Je me suis mis à creuser la terre pour les fondations.
Aujourd’hui, tous les travaux sont arrêtés. Tout est ajourné, remis sine die.
J’aurais bien dû me douter qu’en voulant creuser ici, j’allais mettre au jour tout ce que j’y avais moi-même enterré.
Très beau moment? Patrick. Gardien d’une flamme très vacillante je me sens un peu sine die. Comme « une vie sans toi ». Un peu mollasson depuis quelque temps je viens toujours voir « ce qui est écrit ici ».
Une occasion pour te remercier de ta fidélité Claude. J’ai dans l’idée de poster un peu plus ici dans les jours qui viennent parce que je suis en vacances. Mais bon, je peux tout aussi bien au final faire le mollasson.
A bientôt.
Descendre en soi-même pour aller chercher ce que l’on croyait enterré…oui, c’est très symbolique, et magnifique dit comme toujours.
Cette persistance dans l’excellence est quand même assez rare pour être soulignée.
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Il vaudrait mieux aller voir ailleurs après un échec mais parfois les aléas de la vie font que l’on ne va pas où l’on veut. Merci de ce chouette com’ Celestine. Bises.