Comme il y a eu ce vent qui m’a surprit
Mon échine courbant dans le feutre de la nuit
Comme il y a eu ce relais que j’ai franchi
A dos d’âne mes traits sous un voile de pluie
Comme il y a eu ce lac où j’ai dormi
Dans le fond d’une barque au si léger roulis
Il y a là ce cortège dont je fais partie
En point de mire la neige là-bas sur le Fuji
Car il existe ce Japon
Où en pensée je me réfugie
Quand certains papillons
Ne veulent pas être suivis
Un poème beau comme un tableau de Utagawa Hiroshige…
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Merci Celestine. Ce sont les estampes de Hiroshige qui m’ont sans aucun doute inspiré ce texte. J’ai le livre Cent aspects d’Edo et c’est peut-être celui que j’emmenerais sur une île déserte. Bises.